Sirène des eaux

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• format A3 (29,7×42)
• Impression sur papier d’art deluxe écologique 320g/m2
• Tirage limité à 50 exemplaires signés et numérotés à la main.

Dessin à l’aquarelle, encre, crayon représentant Médusa

A l’origine, les sirènes étaient des femmes au corps d’oiseau, effrayantes et assez arrogantes pour oser défier les Muses au chant. Ces dernières remportèrent le concours et arrachèrent leurs plumes aux sirènes qui se précipitèrent à la mer, s’éloignant à jamais de leur terre d’origine.

Elles deviennent alors ces créatures gracieuses, avec un buste de femme, de longs cheveux et une queue de poisson à la place des jambes.

La symbolique de la sirène n’a jamais cessé d’évoluer à travers diverses cultures. Dans tout ruisseau, cascade, rivière, source, puits, lac, mare et mer vit un esprit aquatique doué du don de prophétie. Les sirènes, créatures surnaturelles dotées d’une beauté éblouissante, personnifient le charme et le mirage de la mer.

La moitié supérieure de leur corps est celle d’une jeune femme, l’inférieure, celle d’un poisson. Ce sont des esprits bienveillants, qui soignent les malades. Nourries d’ambroisie, le miel spirituel de la vie, elles restent éternellement jeunes et belles.

Le torse dénudé de la sirène incarne la déesse-mère ou la déesse de l’amour, la sagesse dépassant le savoir, la gentillesse, l’éducation, l’abri, la croissance, la nourriture et la fertilité.

La queue de poisson de la sirène évoque les créatures à sang-froid, qui ne sont pas gouvernées par la chaleur de la passion.

C’est toute l’ambivalence des thérianthropes.

Copyright 2025 Marie Roura